Élevage Contre Les Anomalies à L'extérieur Des Chiens

Élevage Contre Les Anomalies à L'extérieur Des Chiens
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Vidéo: Élevage Contre Les Anomalies à L'extérieur Des Chiens

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Anonim

L'une des tâches les plus importantes de l'élevage canin, comme tout élevage moderne, est de renforcer la constitution des animaux dans le processus d'amélioration des races. La force de la constitution, en tant que reflet et garantie de la santé et de la capacité d'adaptation, ainsi que les caractéristiques exprimées de la race, sont à la base des performances souhaitées des chiens.

Ces paramètres, qui se forment dans le processus d'ontogénie (développement de l'organisme) dans l'interaction de l'hérédité et des conditions environnementales, doivent être pris en compte dans le travail de sélection. Ceci est d'autant plus important que les éleveurs de chiens doivent noter les cas de naissance de producteurs extérieurement normaux de descendants dits anormaux - des animaux présentant des troubles de la structure et du fonctionnement des organes et des systèmes corporels. Avec une attention insuffisante à la sélection (abattage) de ces animaux, la fréquence des écarts par rapport au développement normal augmente parfois fortement, ce qui complique considérablement l'amélioration de la race.

Briards sur écran, photo photographie d'un chien
Briards sur écran, photo photographie d'un chien

Les anomalies peuvent être de nature différente, selon qu'elles sont héréditaires ou non. Les gènes (héréditaires) sont ceux qui sont déterminés par l'hérédité, le génotype. De tels écarts apparaissent et se propagent dans les races à la suite de l'utilisation de producteurs de porteurs de gènes nocifs. Le plus souvent, cela est facilité par l'utilisation d'accouplements étroitement liés, la consanguinité.

Le succès de la génétique moderne détermine le développement de la génétique animale privée, y compris la génétique des chiens, et le développement de la sélection sur une base scientifique. La connaissance des lois de la génétique permet aux éleveurs de réussir à améliorer les races et à éliminer les anomalies héréditaires.

Il est possible d'établir si telle ou telle anomalie est héréditaire si les chiots anormaux se trouvent dans des portées de taureaux d'origine apparentée ou dans différentes portées du même père ou du même père. Cependant, cela en soi n'est pas encore une preuve complète de la nature génétique de l'anomalie: après tout, un groupe d'animaux apparentés est généralement gardé et élevé dans des conditions similaires, exposés au même impact environnemental, ce qui peut provoquer la manifestation de deux types d'anomalies.

1. Héréditaire-environnemental. Leur manifestation dépend à la fois du génotype et de l'action de l'environnement extérieur.

2. Exogène, résultant de l'influence de facteurs externes spéciaux - tératogènes.

Les tératogènes sont de nature chimique, physique, biologique (rayonnement ultraviolet, certaines préparations chimiques, agents pathogènes, etc.). On sait, par exemple, que chez les femelles qui s'étaient rétablies d'une entérite à parvovirus pendant la période de gestation, des chiots présentant diverses déformations sont nés à plusieurs reprises. À cet égard, les exigences relatives à la reproduction et à l'élevage corrects des animaux pour obtenir une progéniture saine et à part entière restent pertinentes.

L'attention particulière de l'obtenteur doit être attirée sur les anomalies génétiques pour lesquelles un type d'hérédité spécifique peut être établi. Cela permet de prendre des mesures pour éliminer ou au moins réduire initialement la fréquence des malformations congénitales.

Chaque anomalie individuelle est relativement rare, mais l'effet total du «fardeau héréditaire» de toutes les malformations congénitales peut être tout à fait perceptible dans la race. Son degré dépend de nombreuses raisons, dont l'exhaustivité de l'étude de la question. Par exemple, R. Robinson (1982) note que les anomalies individuelles peuvent parfois devenir un fléau pour la race, comme cela s'est produit avec la soi-disant maladie oculaire du colley; dans les associations cynologiques où la sélection et le dépistage de la maladie ne sont pas bien établis, elle affecte plus de 80 pour cent de la population totale de chiens de berger écossais (colley).

De plus, comme le montre clairement le nouveau manuel de génétique vétérinaire de V. L. Petukhova et al. (1985), la fréquence des anomalies rencontrées dépend de l'exactitude de l'enregistrement de la naissance des animaux anormaux. Il y a deux aspects ici. La première est que de nombreux animaux anormaux sont difficiles, voire impossibles à identifier à un âge précoce sans tests de diagnostic spéciaux. La base de la seconde, particulièrement caractéristique de l'élevage canin, est que le cheptel reproducteur appartient à des amateurs. Et les éleveurs ont souvent tendance à cacher le cas de la naissance de chiots présentant des difformités pour préserver la réputation de la plante. Apparemment, toutes ces raisons expliquent la fréquence relativement élevée et même une augmentation de la prévalence ces dernières années de telles anomalies chez le chien comme la dysplasie de la hanche, la hernie ombilicale et inguinale, divers types de carence dentaire.cryptorchidie et quelques autres.

La fréquence des anomalies héréditaires diffère généralement entre les races et les lignées; c'est d'ailleurs l'une des confirmations de la nature génétique de telles déviations..

Le célèbre généticien américain F. Hutt (1979) a publié une liste de races de chiens dans lesquelles des anomalies connues à l'époque ont été trouvées avec des fréquences différentes. Une telle liste permet avec une certaine probabilité de supposer la présence d'une anomalie spécifique dans une race de chien donnée. Découvert et identifié, il peut être éliminé lors de l'élevage planifié, et pour cela il n'est pas du tout nécessaire de transférer la race entière dans son ensemble. Une liste similaire de toutes les anomalies canines connues, classées par systèmes d'organes, avec une indication des races dans lesquelles elles ont été trouvées (cité par le célèbre spécialiste suédois A. Hedhammar (1986), Le message a été publié dans les actes du Symposium sur les maladies héréditaires du chien, organisé par le Kennel Club et l'Université des sciences agricoles en Suède en 1984.

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